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Stéphanie

Je m’appelle Stéphanie, à 43 ans, on m’a découvert un cancer du colon lors d’une opération suite à une occlusion intestinale, à mon réveil j’ai découvert une stomie (poche pour les selles). S’en ait suivi une chimiothérapie (FOLFIRINOX) 60 jours plus tard.

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12 cures tous les 15 jours, soit 6 mois de traitement. Une période éprouvante pour l’organisme et le mental. Les trois premières cures ont été compliquées dues aux effets secondaires (estomac très douloureux, nausées tenaces, quelques vomissements). J’ai alors voulu arrêter le traitement car je ne pensais pas supporter encore 5 mois dans cette situation. L’oncologue que j’ai rencontré m’a proposé de faire une pause pour me permettre de mettre en place de l’aide, du support pour continuer cette chimiothérapie.

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J’ai donc mis en place cette organisation ; une semaine de chimio et sur la semaine de récupération, une séance avec une psychologue de l’hôpital, ce qui m’a permis de discuter de mes inquiétudes du moment donc de me soulager sans alourdir l’ambiance de la cellule familiale et donc préserver mes proches. Pour travailler sur mon stress et ma volonté de continuer et de supporter les moments les plus durs moralement, notamment la prise des médicaments le matin de la chimio et trouver la force de partir pour la clinique. Et la troisième chose mise en place tous les 15 jours, c’est le shiatsu. Inconnu pour moi au départ, Frédéric m’a proposé de m’aidé dans ce combat. L’épuisement physique se traduit par des douleurs diffuses dans tout le corps. La perte de poids et donc musculaire, m’a privé d’énergie et surtout provoque des courbatures au moindre effort physique. Le stress m’a contracté les épaules et le thorax au point de ne plus pouvoir respirer profondément.

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Les shiatsu m’ont tout d’abord apporté un bien être pendant la séance. C’est énorme d’avoir un moment ou l’on se sent bien quand, même la nuit vous ne dormez pas bien et que les journées sont longues, très longues et pénibles depuis plusieurs semaines. Je sentais bien aussi que la récupération était plus franche les jours suivant les shiatsu. Mon moral était plutôt géré avec la psychologue et la sophrologie. Mon seul soutien physique c’est le shiatsu.

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La chimiothérapie épuise physiquement à un degré que je n’aurais pas imaginé,  au point de ressentir des douleurs physiques même si j’avais bien acté les problèmes d’effets secondaires, les vivres est une autre histoire.

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Aujourd’hui mon entourage et les gens que je croise on tous cette remarque : « tu as bonne mine, c’est impressionnant quand on sait tout ce que tu as subi » et c’est vrai que même moi, je suis interloquée par ma récupération quand je me suis vu si bas physiquement et moralement. Je suis intimement convaincue que ma récupération physique est si rapide grâce au shiatsu, c’est difficilement explicable pour moi mais c’est des choses que l’on ressent au plus profond de soi, on le sait.

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Je n’ai pas encore fini mon parcours de guérison et de récupération, la fatigue, le manque d’énergie reste un problème récurent pour moi. Je pense que le shiatsu est un appui pour moi et sera prépondérant dans ma guérison complète…..

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